Le Parc Naturel des Vallées de la Burdinale et de la Mehaigne

Le Parc Naturel Burdinale-Mehaigne se situe en Hesbaye, dans le triangle formé par les villes d’Andenne, Hannut et Huy.

Il tire son nom des deux rivières qui le traversent, la Burdinale et la Mehaigne et s’étend actuellement sur 4 communes (Braives, Burdinne, Héron et Wanze), englobant 22 villages pour une superficie de 110 km² et une population de 15.000 habitants.

Plusieurs facteurs confèrent au Parc Naturel une identité propre :

C’est un point de rencontre entre le Plateau de Hesbaye et les bords de Meuse, et les vallées de ses deux rivières éponymes s’encaissent fortement dans le plateau hesbignon. Ces deux facteurs engendrent ainsi un contraste paysager de grand intérêt et une diversification de biotopes allant des écosystèmes humides de fond de vallées aux vastes étendues agricoles de Hesbaye, en passant par les pentes boisées des vallées de la Burdinale et de la Mehaigne (en aval de Fallais), la plaine alluviale de la Mehaigne et les milieux rupicoles calcaires de la zone des carrières.

Le Parc naturel est également à la rencontre des climats océaniques et continentaux, ce qui entraine une exceptionnelle diversité de la flore et de faune présente sur le territoire du parc et la présence de deux sites classés Natura 2000.

Enfin, le Parc naturel possède également un patrimoine, naturel, historique, culturel et architecturel remarquable (Château féodal de Moha, Jardin des Plantes de Pitet, Château à l’Horloge, Abbaye du Val Notre-Dame,..)

Tout cela permet ainsi d’offrir des promenades variées au milieu d’un des 11 Parcs naturels de Wallonie.


Source: http://www.pnbm.be
Crédit photos: Georges Pirlet

Le château de Modave


Edifié au Moyen Age, restauré et doté d’une façade classique qui le transformera en une élégante demeure de plaisance dont les jardins prolongent l’agrément. Visite de plus de 25 salles avec audio guides multilingues.

Situé sur un piton rocheux dominant de 60 mètres la vallée du Hoyoux, le Château offre une vue exceptionnelle sur la nature environnante constituant une réserve naturelle de 450 hectares, propriété de Vivaqua.

Source: http://www.modave-castle.be/

Grand Place de Huy

Jadis « Grand Marché », la Grand-Place concentre de nombreux cafés, brasseries et restaurants qui, le printemps venu, aménagent leur terrasse pour le plus grand bonheur des passants.

L’hôtel de ville (façade principale terminée en 1766) occupe l'emplacement de l'ancienne halle aux grains.

Au centre de la place, découvrez la fontaine « li Bassinia », une des quatre merveilles de Huy. Classée au patrimoine exceptionnel de Wallonie, cette fontaine est érigée en 1406. Elle est alimentée par une pompe amenant l'eau d'une source située dans le quartier Sainte-Catherine. Le Bassinia est actuellement en cours de restauration par l'IRPA. Le démontage de la structure de pierre entourant la fontaine a mis au jour un socle circulaire évoquant un puits, support possédant le même diamètre que la cuve en bronze datée de 1406.

Au n° 16, maison natale de Joseph Lebeau (1794-1865), juriste et homme politique.

Aux nos 3, 4, 11, 13, 25, maisons du XVIIe s. ; aux nos 7 et 28, édifices de la deuxième moitié du XVIIIe s.

Source: http://www.huy.be
Crédit photos: Georges Pirlet
Crédit photos: Scraboutcha

Ville de Huy

Aidée par un climat économique favorable, dû à sa situation de ville-étape de batellerie, Huy multiplie les corps de métiers. Nombreux étaient les étainiers, tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers... Le corps de métier le plus puissant fut celui des orfèvres. La métallurgie hutoise remonte dans le passé (travail de l'étain depuis le viie siècle) et, favorisée par le Hoyoux, affluent de la Meuse, propice à l'établissement de roues hydrauliques, les forges et fourneaux connurent à Huy, dès le Moyen Âge, un âge d'or sans précédent. La technique du battage du cuivre, industrie florissante dans la cité hutoise, se répandit dans toute l'Europe dès le xie siècle.

En 1066, l'évêque d'alors, Théoduin de Bavière, décide de reconstruire la collégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de la principauté de Liège de 985 à 1789.

La première croisade survient 30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy de Pierre l'Ermite5, fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier en 1101.

Au xiie siècle se détache la personnalité d'Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à 13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à 18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.

Au xve siècle, le château est peu à peu transformé en véritable forteresse. Bâti sur une colline surplombant la Meuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans. La cité connaît massacres, pillages et incendies.

En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château en wallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.

Au xixe siècle, l'industrialisation permit à plusieurs familles hutoises de connaître la fortune (citons Nestor Martin, les Delloye, les Godin). La Ville de Huy fut alors surnommée « La Ville aux Millionnaires ».

En 1818, la construction du nouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée allemande pris possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès septembre 1940, le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le 5 septembre 1944, les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le 12 septembre 1944, le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.

Source: Wikipedia
Crédit photos: Georges Pirlet
Crédit photos: Scraboutcha

Le pont Père Pire

Baptisé Pont Père Pire en hommage à Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958, il s’agit d’un pont haubané, à un seul pylône, d’une longueur totale de 341 mètres. Il relie la commune de Wanze au village de Ben-Ahin et surplombe une route, la voie ferrée Liège-Namur et la Meuse en amont de Huy. Sa caractéristique principale est son mode de construction (une 1ère mondiale) : la travée suspendue au-dessus de la Meuse et le fléau d’équilibrage ont été construits sur la rive parallèlement au fleuve. Il est mis en place par rotation, le 18 septembre 1987. C’est le Bureau d’étude Greisch de Liège, internationalement connu pour avoir pris part à la réalisation du viaduc de Millau, qui a conçu le pont de Ben-Ahin.
Crédit photos: Georges Pirlet
Crédit photos: Scraboutcha

Vue de la Meuse à Huy

Crédit photos: Georges Pirlet

Fort de Huy

Construit par les Hollandais entre 1818 et 1823 sur le site de l'ancien château, le fort est transformé en camp de détention par l'armée allemande. De mai 1940 au 5 septembre 1944, plus de 7 000 prisonniers y seront incarcérés. Aujourd'hui, le fort est devenu un lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale et reste un témoignage intact de l'univers concentrationnaire nazi, avec ses cachots, salle d'interrogatoire, chambres de détention et lavoirs rudimentaires.

L'espace muséal éclaire le visiteur sur les conditions de vie des prisonniers au fort durant la Seconde Guerre mondiale et sur la vie quotidienne de la population sous l'Occupation.

Une vidéo d'une quinzaine de minutes complète la visite. Des témoins directs de cette douloureuse période y racontent leur vécu.

À découvrir également : le panorama (toute la ville de Huy et ses environs immédiats) et le puits (XVIe siècle), vestige de l'ancien château.

Pour les écoles, des activités pédagogiques axées sur la connaissance des deux guerres mondiales et l'éducation à la citoyenneté sont organisées sur réservation (carnet de visite et dossier pédagogique disponibles sur demande).

Des expositions temporaires, animations et spectacles tous publics sont régulièrement organisés.

Source: http://www.huy.be
Crédit photos: Georges Pirlet

Collégiale de Huy

Divers sanctuaires se sont succédé sur l'emplacement occupé aujourd'hui par la collégiale Notre-Dame et Saint-Domitien.

De l'église romane consacrée en 1066 par le prince-évêque Théoduin de Bavière ne subsiste que la vaste crypte.

La première pierre de l'édifice gothique est posée en 1311. Les travaux de construction du chœur sont achevés en 1377, ceux de la grande tour occidentale en 1463 ; la décoration peinte du chœur est réalisée en 1523, celle de la grande nef et des nefs latérales en 1536. La pose des verrières historiées est effectuée en 1553. La flèche qui coiffait autrefois la tour occidentale est détruite, en 1803, par un incendie provoqué par la foudre ; elle ne sera pas reconstruite. Deux tours flanquent le chœur ; celle située au nord abrite le carillon.

« Li Rondia »


La façade principale de la massive tour occidentale de la collégiale arbore une des quatre merveilles de Huy, le célèbre « Rondia », la plus grande rose de style gothique rayonnant de Wallonie, peut-être percée au début du XVIe s. Une importante campagne de restauration, menée de 1998 à 2007, a redonné à la tour, à la rose et au vitrail moderne qui l'orne tout leur éclat.

Trésor


Entièrement restauré en 2012, le trésor de la collégiale est exposé dans la crypte d'époque romane. Ses pièces maîtresses sont : quatre châsses mosanes, celles de saint Domitien et de saint Mengold (XIIe s.), œuvres attribuées à l'orfèvre Godefroid de Huy, celles de saint Marc et de Notre-Dame (XIIIe s.), deux tissus précieux provenant de Boukhara (IXe-Xe s.) et d'Irak (XIIe s.), un bel ensemble de sculptures médiévales et baroques, de remarquables pièces d'orfèvrerie… Le trésor doit sa renommée internationale au médaillon de l'Arbre de Vie, dit « Médaillon Fabri » en référence à son donateur ; réalisé vers 1160, il est reconnu comme l'un des plus beaux émaux mosans parvenus jusqu'à nous.
Source: https://www.tresordehuy.com/
Crédit photos: Scraboutcha

Château de Jehay

Du château médiéval, il ne reste que des caves voûtées du XIIIe siècle, vestiges de l’ancien donjon. Lors de la guerre entre les Hornes et les de la Marck, le château fut détruit en partie. La reconstruction fut nécessaire. Aux XVIe et XVIIe siècles, le château fut reconstruit et prit l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui. Sa particularité architecturale lui vient de sa façade constituée d'un damier fait avec du grès et des pierres blanches. L'ensemble est entouré de tours et de douves et comporte quatre volumes bien distincts reliés par des cours et des ponts enjambant les douves.

Le château en L est en grande partie du début du XVIe siècle. L'aile ouest plonge directement dans les douves. Sa composition est caractéristique des conceptions gothiques du XVIe siècle. Par contre les façades intérieures de la cour, en grand appareil calcaire, sont du XIXe siècle et de style néo-gothique. Elles ont été remaniées par l'architecte A. Balat de 1860 à 1864.

Source: http://www.tourisme-hesbaye-meuse.be

Institut Tibétain Yeunten Ling

Le Château du Fond l'Évêque se situe dans un écrin entre deux collines à l’orée du Bois de Tihange.

L’origine toponymique du lieu reste un peu vague : le nom ‘Fond le Vesque’ est mentionné plusieurs fois dans le registre officiel du Tribunal de Tihange (15ème siècle), mais le nom originel du lieu semble être ‘Fonts l’Évêque’.

Jean de Hermalle (ou ‘de Tihange’) s’établit au 7ème siècle à cet endroit : la présence de nombreuses sources en est sans doute une des raisons. Par la suite, il porta le nom ‘Saint-Jean l’Agneau’ (Jean de l’Agneau), en référence à son caractère placide. On raconte que même les grenouilles s’arrêtaient de coasser pour ne pas déranger ses méditations.

Jean de l’Agneau fut évêque de Tongres et Maastricht entre 622 et 624. Il mourut à un âge avancé, entre 640 et 644 dans son château de Tihange.

Ce n’est qu’au 15ème siècle qu’il est fait mention d’un bâtiment rustique, dont à l’époque déjà il ne restait que quelques vestiges. Il est également fait mention d’activités agricoles.

Martin Badin de Hosten – échevin de la ville de Huy entre 1528 et 1591 – acquiert le domaine au 16ème siècle. Le domaine s’appelle alors Fond le Vesque.

Sur base de mesures prises sur place, Joseph de Ferraris dessine entre 1771 et 1778– sur mission de l’Impératrice Marie-Thérèse et de l’Empereur Jospeh II – la carte des Pays-Bas Autrichiens et de la Principauté de Liège. Elle sera connue sous le nom de Carte Ferraris ou Carte-de-Cabinet. Il y est fait mention du Château Fond de l’Évêque, plus précisément sur la carte ‘153, Huy’.

De nombreuses familles y résidèrent au cours des siècles et en aménagèrent régulièrement l’apparence.

Les bâtiments tels que nous les connaissons aujourd’hui furent aménagés en 1921sous la supervision du banquier Charles Fabry.

Source: Https://www.tibinst.be